IESCHOUA
Guérison infime
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Médiations Grün
La guérison de l’infirme (Jean 5, 1-9)
Jésus le guérisseur
La maladie est une préoccupation de tous les temps, de tous les peuples et de toutes les cultures. C’est une atteinte a l’intégrité de la vie parce qu’elle est cause de souffrance, enlève la force vitale et peut même conduire a la mort.
Jésus est mentionne dans les Saintes Écritures comme celui qui voulait prendre sur lui les souffrances et les maladies. Les évangiles sont remplis de miracles de guérison : nous trouvons 19 récits dans l’évangile de Mathieu, 16 dans l’évangile de Marc, 21 dans l’évangile de Luc, 4 dans l’évangile de Jean et 9 dans les Faits des Apôtres, mais il est intéressant de noter qu’il est connu comme Le Mésie, le Fils de Dieu, le Fils de l’Homme mais il ne porte pas le titre de guérisseur ou médecin malgré que Marc parle de lui un moment donne comme le médecin qui cherche les malades.
Pourquoi ce titre la ne lui est pas accorde de façon explicite ?
Il n’y a pas de doute qu’au temps de Jésus il y avait beaucoup de guérisseurs et de médecins. Les évangiles mentionnent la femme qui avait dépensé toute sa fortune chez des médecins qui ne l’avaient pas guérie. C’est la le signe évident de l’existence de guérisseurs et de médecins. Les médecins dans le temps de Jésus travaillaient surtout avec les maladies qui se manifestaient extérieurement tels la fièvre, les éruptions de la peau, les blessures. Certaines maladies étaient perçues comme étant des châtiments de Dieu et personne n’osait les soigner.
Jésus se fait sensible a cette problématique humaine et ne perd pas son temps essayant de trouver l’origine de la maladie. Pour lui il s’agit d’un mal qui fait souffrir et il ressent de la compassion pour les personnes qui sont atteintes. Il guérit non seulement les maladies qui se manifestent extérieurement mais aussi celles qui ne se manifestent pas comme le péché . Il guérit donc le corps et l’esprit, les deux actions vont toujours ensemble chez lui. La guérison fait partie de sa mission pastorale de salut et Jésus lui donne une dimension personnelle, sociale et spirituelle parce qu’elle a, comme but final, le retour a la vie , la libération , l’espoir et le pardon des péchés.
Vu que la guérison fut une pratique très importante dans la mission de Jésus, nous devrions peut être lui attribuer aussi le titre de guérisseur du corps et de l’âme.
Marta Contrel 5 février 2009
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Modifié le 14-02-2012. |